Centreon Engine et Centreon Broker, alternative à Nagios?
Le but principal de cette étude n’est pas d’exposer les performances maximales de Centreon Engine mais de les comparer avec Nagios dans un cas d’utilisation standard.
Cette étude met en avant la crédibilité, la fiabilité et les gains de p erformance apportés par Centreon Engine et Centreon Broker.
Pourquoi un fork de Nagios ?
Merethis explique que, depuis quelques années, “le coeur de Nagios n’était plus entretenu que par un seul développeur historique, ce qui a entrainé une évolution relativement lente. A plusieurs reprises, la communauté
Nagios a tenté d’élargir son cercle de développeurs, plusieurs membres de la communauté, dont l’équipe de développement de Centreon, ont essayé de proposer des améliorations et des correctifs… mais avec peu de succès !”
“Progressivement, les efforts de la communauté se sont essoufflés, mais
quelques irréductibles ne voulant pas voir complètement disparaitre Nagios ont décidé alors de le forker. C’est ainsi que sont nés Icinga ou Centreon Engine et Centreon Broker.”
Quels résultats?
Un des premiers avantages du couple Centreon Engine et Centreon Broker est sa faculté à se lancer plus rapidement que Nagios fonctionnant avec NDO. Ensuite, il permet aussi un contrôle plus précis et plus rapide par l’administrateur grâce aux modifications à chaud, et permet donc d’éviter le
redémarrage de la plateforme de supervision et donc les pertes de données de monitoring.
D’autre part, Centreon Engine consomme moins de ressources (CPU, mémoire et IO disque) par rapport à Nagios. Par conséquent, le lancement des contrôles set fait donc plus rapidement (donc avec moins
de latence), et l’optimisation des ressources permet d’utiliser un serveur moins gourmand pour un même nombre de vérifications. Enfin, cette réduction des ressources nécessaires fait de Centreon un candidat idéal pour une architecture de supervision de type cloud basée uniquement sur des machines virtuelles.