De notre envoyé à San Francisco
Trois années auront suffi à Chrome, le navigateur Internet de Google, pour rassembler 310 millions d’utilisateurs. L’objectif poursuivi par l’entreprise: synchroniser les données d’un appareil à l’autre, quel qu’il soit, fixe ou mobile.
Il est ainsi possible, via un compte Google, de synchroniser ses signets, son historique, ses applications web et de les retrouver peu importe le terminal qu’on utilise, à l’endroit où nous l’avons laissé: ordinateur de bureau, portable, smartphone, tablette.
Le navigateur a d’abord été développé pour Windows, Linux et Mac OSX. Après avoir lancé le Chromebook (ChromeOS, basé sur un noyau Linux et Chromium), l’édition Android est arrivée début 2012, sur smartphone et sur tablette.
L’une des démos les plus impressionnantes fut sans doute la création d’un site pour le Cirque du Soleil, basé sur des technologies standards comme le CSS.
Et des apps
Ce jeudi, Google a annoncé que Chrome débarque officiellement sur iPhone et sur iPad. L’interface est très proche de celle développée pour Android sur tablette. Les animations sont particulièrement réussies. Le navigateur donne, l’air de rien, un petit coup de vieux à Safari.
Google Drive fait aussi une entrée remarquée sur iPhone et iPad, après Android. Le service de stockage de fichiers et de données permet de disposer de ses documents et images quel que soit l’appareil utilisé, de manière parfaitement synchronisée. On peut ainsi disposer des mêmes documents sur PC, Mac, iPhone, iPad, Android.
La nouvelle application iOS permet par exemple de scanner un document, de l’envoyer sur le nuage et de le rendre disponible à la recherche immédiatement, partout.
Google Drive se fait, par la même occasion, une place sur le Chromebook. L’ordinateur de Google peut synchroniser vos fichiers en silence, sans la moindre intervention de votre part. Vous n’êtes pas connecté? Il sauve vos fichiers sur la machine en attendant d’être nouveau en ligne.
Aux Etats-Unis, les Chromebooks arrivent dans le commerce via Best Buy. Chez nos voisins britanniques, ce sera chez Dixon. Pas un mot par contre pour la France et la Belgique. Pas plus que pour les contenus multimédia de Google Play.