Logiciels illégaux et BYOD: emploer responsable
rès de 25 % des employés pensent que l’employeur n’est pas responsable de l’usage de logiciels illégaux sur leurs propres appareils. Ce qui est faux. Quel que soit le type d’appareil, l’employeur peut être tenu assujetti des logiciels que ses employés utilisent au bureau. Selon une enquête réalisée aux Pays-Bas pour BSA –The Software Alliance, déjà 10% de tous les travailleurs utilisent leur propre smartphone, laptop ou tablette au travail. Des directives claires en matière de BYOD (Bring Your Own Device) peuvent éviter des problèmes, mais sont méconnues par 20 % des employés.
Le BYOD est une tendance selon laquelle deplus en plusieurs de travailleurs utilisent leurs propres équipements parcequ’ils estiment que leur employeur ne réagit pas assez vite aux développements technologiques et préfèrent donc utiliser leur propre smartphone, notebook ou laptop. Cette tendance se répand de plus en plus, tant parmi les employeurs que parmi les employés. Les employés peuvent télécharger en toute impunité des logiciels illégaux, ce que font 10% d’entre eux (les hommes plus que les femmes). Les employeurs doivent se render compte qu’ils peuvent être tenues responsables lorsque leurs collaborateurs utilisent des logiciels illégaux au travail, même si ces logiciels sont installés sur leur smartphone ou leur ordinateur personnel.
“L’usage débridé des logiciels expose les organisations à des risques majeurs sur le plan de la – sécurité – fichiers endommagés, usurpation d’identité & perte de données. Des directives claires à propos de BYOD peuvent éviter des problèmes.” rappelle Julian Swan, Marketing Director EMEA de BSA-The Software Alliance. Il est surprenant de constater que 20 % des travailleurs ne connaissent pas les directives de leur employeur à propos du BYOD. En revanche, de nombreux travailleurs pensent qu’ils n’autoriseraient pas le BYOD s’ils étaient eux-mêmes employeurs. Mais pas moins de 70 % reconnaissent qu’ils perdraient alors le contrôle.
CONSEILS AUX ENTREPRISES
Concrètement, pour éviter que votre organisation ne soit accusée d’utiliser des logiciels illégaux et ne court des risques inutiles sur le plan financier, de la sécurité et de la réputation, voici quelques conseils pratiques que nous vous recommandons de suivre.
1. Développez une politique d’entreprise claire à propos du BYOD
Une première étape utile consiste, pour l’employeur, à prendre position à propos de sa politique BYOD et à communiquer cette position à l’ensemble de sonpersonnel. Pour l’employeur, il est également important d’informer son personnel quant à la responsabilité de l’employeur si des logiciels sont utilisés sans licence valable sur les équipements de l’entreprise,.
2. Informez vos collaborateurs et contrôlez régulièrement les logiciels
Une étude révèle que 20% des travailleurs ignorent l’existence d’une politique BYOD dans leur entreprise. De nombreux jeunes travailleurs n’en tiennent tout simplement pas compte. A ce sujet, le personnel doit être ‘éduqué’ et les entreprises doivent effectuer régulièrement des audits pour s’assurer que les règles applicables en matière de licences sont bien respectées. Il est préférable de prévoir des sanctions en cas d’infractions et de les communiquer clairement.
3. Rassemblez les licences de logiciels personnelles
Certaines entreprises partent du principe que chaque travailleur apporte avec lui un logiciel sous licence au travail. Une copie de la licence valable est conservée dans le coffre de l’entreprise. Dès que l’employé n’a plus besoin du logiciel, le service informatique désinstalle le programme et rend le disque au travailleur.
4. Optez pour le desktop virtuel et le partitionnement
Il existe cependant une autre alternative. Une organisation peut passer aux desktops virtuels et créer des partitions indépendantes sur un appareil (un laptop par exemple). Ces partitions permettent ensuite de différencier l’environnement IT de l’entreprise de l’environnement IT individuel. Desktop virtuel et partitionnement veillent à ce que l’utilisateur n’ait accès qu’à ses logiciels personnels lorsqu’il travaille en dehors du cadre professionnel. Les logiciels installés sur le desktop virtuels sont sous le contrôle de l’entreprise et de son service informatique, directement responsables de la légalité des logiciels installés.
5. Attention à l’environnement de sécurité en général
Enfin, les entreprises devraient accorder l’attention nécessaire aux pare-feu, aux antivirus, et au contrôle de l’accès réseau. Il existe encore des entreprises qui négligent ces aspects. Si elles renforcent leur politique et procédures en la matière, les utilisateurs ne seront plus en mesure d’accéder au réseau s’ils se servent des logiciels (illégaux) qu’ils ont installés sur leur propre appareil mobile ou desktop. Dans ce cas, ils n’auront accès au réseau que s’ils utilisent le desktop virtuel de l’entreprise.