Ce qui représente donc, sur base annuelle, un taux d’infection de 52,1%. L’étude constate par ailleurs, dans le segment des PME, une augmentation de 7,1% du nombre d’appareils tournant sous Android par rapport aux chiffres relevés voici un an. Les progressions du côté des iPhones et iPads sont respectivement de 3,1 et de 1,9%. Enfin, les PME signalent un nombre croissant d’incidents liés à la sécurité, véhiculés par les courriels ou l’Internet. Entre 2007 et 2012, le nombre d’attaques via Internet s’est accru de 35% tandis que celui des attaques effectuées via courriel augmentait de 12%.
Telles sont les principales conclusions d’un enquête indépendante qu’a menée Osterman Research, pour le compte de Trend Micro, entre juin et juillet 2012 auprès de 100 prestataires de services de sécurité IT pour PME.
La percée du BYOD
Les collaborateurs de PME utilisent de plus en plus souvent leurs propres équipements mobiles à des fins professionnelles. Généralement, ils ou elles utilisent un desktop, un ordinateur portable, un smartphone, une tablette ou un ordinateur domestique gérant plusieurs applications. Autant de possibilités, pour les cyber-criminels, de pénétrer aisément le périmètre d’une PME. Leurs techniques favorites consistent à infecter les terminaux avec des maliciels (malware) ou via les réseaux sociaux. Les appareils tournant sous Android et iOS sont, en la matière, leurs cibles privilégiées.
Des vols à hauteur d’un milliard de dollars
Les coûts engendrés par les vols de données ne cessent de s’alourdir. Pour la seule année écoulée, plus d’un milliard de dollars ont été dérobés sur les comptes bancaires de PME. Outre des conséquences telles que des pertes financières ou la perte potentielle de données sensibles, les PME doivent dès lors investir force temps et argent dans le nettoyage des équipements ayant été victimes d’un problème de sécurité. Osterman Reseach estime que le “nettoyage” d’un seul système requiert en moyenne 72 minutes de travail à un prestataire de services informatiques.
L’enquête révèle par ailleurs que les informaticiens passent 5,2% de leur temps à gérer la sécurité des courriels. La plupart des PME ne mettent leur protection anti-maliciel à jour que quelques fois par an, ce qui leur fait courir un risque d’infection plus important que les sociétés qui ont implémenté une solution de protection temps-réel – dans le cloud. Qui plus est, ce type de solution se traduit par des coûts réduits, des économies en termes de ressources informatiques, des gains de temps en termes de nettoyage de systèmes, ainsi que des temps de gestion minimisés.