Les technologies de visualisation de l’information boostent la productivité des entreprises de 17%


Mindjet délivre les résultats d’une expérience réalisée par le centre de recherche Mindlab International (The Sussex Innovation Centre). Basée sur la neurométrique, science de la mesure de l’activité du cerveau, la recherche confronte les logiciels de visualisation aux solutions de bureautique classiques (feuilles de calculs, traitement de texte, emails, etc.).

L’expérimentation démontre notamment que l’utilisation d’une solution de visualisation (ici MindManager de Mindjet) permet aux participants :

– d’augmenter leur productivité de 17 % par rapport aux solutions bureautiques traditionnelles

– d’ « économiser » 20% de leurs ressources intellectuelles dans l’exécution des tâches administratives par rapport aux solutions bureautiques traditionnelles

– d’utiliser 10% de ressources intellectuelles en moins et d’être 8% plus productifs dans le cadre d’activités de groupe

Les révélations de cette expérimentation sont étonnantes : les solutions de visualisation de Mindjet nécessitent un effort cérébral bien moindre que les logiciels de bureautique traditionnels. D’autre part, les participants ayant utilisé les cartes visuelles MindManager ont enregistré des performances de productivité très nettement supérieures et la quantité d’information mémorisée était beaucoup plus élevée (4,5% de données supplémentaires retenues ; quant aux groupes, ils ont réussi à mémoriser 6,5% de données en plus).

Les explications du scientifique

Selon Harold Mouras, Docteur en neurosciences et maître de conférences à l’Université de Picardie Jules Verne, « Ces résultats entrent en écho avec les connaissances modernes des neurosciences cognitives. En effet, l’utilisation de cartes visuelles doit selon toute vraisemblance faire appel à des circuits cérébraux différents de ceux utilisés lors d’un traitement d’information plus classique. Les informations étant stockées sous une forme plus « perceptive », notamment au niveau des différentes aires sensorielles, leur mémorisation et leur rappel s’en trouve facilités par rapport à un mode de stockage qui se rapprocherait de celui d’un disque dur. Ce mode de traitement semble ainsi utiliser le cerveau comme un véritable réseau plutôt que comme un simple disque dur. Cette approche est aussi celle qui se développe de façon croissante dans les neurosciences contemporaines modernes ».

Les résultats mettent également en évidence que les techniques de visualisation de l’information peuvent atténuer la pression que subissent les salariés au travail et améliorer ainsi la motivation et la productivité des employés au sein de leur entreprise. Elles sont aussi un moyen de combattre le stress au travail.

Jean Renard, Directeur Europe du Sud de Mindjet, leader mondial des solutions de visualisation des informations commente : « Une étude récemment commanditée par Mindjet sur le thème de l’infobésité a démontré qu’en France, les collaborateurs de l’entreprise doivent faire des efforts très importants pour gérer le flux d’information. Ce constat n’est pas surprenant étant donné que la plupart des logiciels ont été créés dans les années 90, c’est-à-dire bien avant l’avènement des réseaux sociaux et l’omniprésence d’Internet. Aujourd’hui, nous nous situons dans une nouvelle ère numérique mais la plupart des outils bureautiques proviennent encore du siècle dernier. Ils doivent s’adapter afin de faire face à l’accélération des données. Cette étude scientifique vient confirmer les bénéfices apportées par les solutions Mindjet, tant sur le plan de la productivité individuelle que sur l’efficacité du travail collaboratif. Cette expérimentation met en lumière la façon dont notre cerveau réagit face à ce flux d’information et comment la représentation de ces données via un format plus visuel, plus structurant sous forme de map peut répondre à cette problématique. »

Et Harold Mouras de conclure : « L’expérimentation conduite par Mindjet renvoie au monde moderne dans lequel l’émergence des réseaux sociaux et l’explosion exponentielle de la quantité d’information à traiter (impliquant souvent un bruit de fond important qu’il convient de pouvoir filtrer) rendent nécessaire l’apparition de nouveaux modes de traitement plus intuitifs et permettant d’appréhender les informations dans leur globalité ».

Cette expérimentation a été réalisée par le Mindlab laboratory basé au cœur du Sussex Innovation Centre de Brighton (Royaume-Uni). 12 participants ont participé à cette étude effectuée au mois de janvier 2012.

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