Le navigateur web Brave a beau s’être taillé une solide réputation, il fait face comme beaucoup d’autres entreprises du web à l’incertitude financière. 9% de son personnel a été licencié.
L‘information est confirmée par un porte-parole de Brave à TechCrunch. L’éditeur Brave a bien annoncé un plan de licenciement qui touche 9% de ses effectifs.
“Brave a supprimé certains postes dans le cadre de sa gestion des coûts dans cet environnement économique difficile. Plusieurs départements ont été touchés. “
Les revenus générés par les nombreux partenariats dans le domaine des cryptoactifs et de la protection (VPN) ne semblent pas suffire. Pas plus que les initiatives lancées tous azimuts ces derniers mois.
On se souvient que l’entreprise a mis fin à son partenariat avec Bing au profit de son propre moteur de recherche, qu’il compte toujours rentabiliser. En dehors d’une API de recherche payante, la société de San Francisco a également lancé Leo, son intelligence artificielle, développée sur un modèle ouvert sur base du modèle Llama 2.
Le choix du Web3 et de sa propre valeur crypto (BAT) n’ont pas été payants. Le navigateur a beau avoir conquis un noyau dur d’utilisateurs, actuellement, la part de marché estimée de Brave dans le monde est de 0,05 %. Elle reste très faible. Une restructuration est inévitable.