97 % des dirigeants d’entreprises en France estiment que l’humain devrait être impliqué dans les décisions prises par l’IA. 37 % se disent très confiants quant à l’utilisation éthique de l’IA et du machine learning en entreprise, selon une enquête.
Nous venons de recevoir les résultats du Workday Global Survey et le volet consacré à l’IA est particulièrement intéressant. Voici plusieurs enseignements :
- 73 % (74 % en France) des dirigeants d’entreprises se sentent contraints de mettre en œuvre l’IA dans leur organisation
- 80 % (89 % en France) des répondants s’accordent à dire que l’IA et le machine learning permettent aux collaborateurs de gagner en productivité et de prendre de meilleures décisions
- 72 % (71 % en France) des personnes interrogées affirment que leur organisation n’a pas les compétences nécessaires pour une mise en œuvre de l’IA et du machine learning.
- Près de trois quarts (73 %) des dirigeants d’entreprises se sentent contraints de mettre en œuvre l’IA dans leur organisation. Cependant, la grande majorité d’entre eux sont attentifs à ne pas concéder trop de pouvoir décisionnel à cette technologie. 93 % des répondants estiment qu’il est important que l’humain supervise les technologies d’IA ou de machine learning (ML) lorsque des décisions importantes doivent être prises.
Des doutes sur le plan éthique
Plus de 90 % des personnes interrogées affirment utiliser actuellement l’IA dans le cadre de leurs activités, afin de gérer des individus, des fonds, ou les deux. En outre, 80 % des répondants considèrent que l’IA et le ML permettent aux collaborateurs de gagner en productivité et de prendre de meilleures décisions. De ce fait, la nécessité d’investir dans ces technologies est une évidence pour 80 % des personnes interrogées, qui les voient comme un atout pour la compétitivité de leur entreprise.
Cependant, malgré la vaste adoption et le consensus sur l’intérêt de l’IA et du ML en entreprise, des craintes subsistent quant à la fiabilité de ces technologies, leur éthique et leur sécurité. Ainsi, 77 % des répondants nourrissent des doutes quant à la pertinence ou la fiabilité des données sous-jacentes. 39 % considèrent les biais éventuels comme un risque majeur. Enfin, 48 % évoquent leurs inquiétudes quant à la sécurité et à la confidentialité comme les principaux obstacles à la mise en œuvre de ces technologies.
Des perspectives optimistes
Les dirigeants d’entreprises tiennent compte de l’impact immédiat et futur de l’IA sur le monde professionnel. Près de la moitié (45 %) d’entre eux estiment que l’IA et le ML profiteront aux collaborateurs en les aidant à mieux résister à leur charge de travail tout en leur offrant de nouvelles opportunités professionnelles.
Cependant, 43 % des répondants sont plus prudents, et préviennent que ces technologies sont vouées à remplacer certaines tâches, et donc à mettre des talents au chômage. Les 12 % restants, encore plus méfiants, estiment que l’IA et le ML remplaceront totalement l’humain, et auront un impact négatif sur les collaborateurs.