46 % des organisations qui utilisent des conteneurs exploitent désormais des conteneurs serverless. Elles étaient 31% il y a 2 ans à peine. C’est l’une des conclusions du nouveau rapport 2023 de Datadog, qui indique ainsi une nette hausse de l’usage des conteneurs serverless.
L‘éditeur vient de publier cette semaine les résultats de son 5ème rapport annuel, « 10 Insights on Real-World Container Use ». Il porte sur l’examen de données issues de plus de 2,4 milliards de conteneurs exploités par des dizaines de milliers de clients.
Les conteneurs « sans serveur » deviennent clairement une réponse pour réduire les frais généraux opérationnels, augmenter l’agilité du développement et réduire les coûts. Ce qui semble faciliter la transition ? « Les fournisseurs de cloud provisionnent et gèrent entièrement l’infrastructure utilisée par les conteneurs serverless, ce qui permet de lancer rapidement de nouvelles charges de travail. »
Serverless : de quoi on parle ?
Une organisation est considérée comme utilisant des conteneurs serverless si elle utilise au moins l’un des services suivants : Amazon ECS Fargate, Amazon EKS Fargate, AWS App Runner, Google Kubernetes Engine Autopilot, Google Cloud Run, Azure Container Instances et Azure Container Apps.
Quelques enseignements importants
Trois conclusions importantes à retenir :
- L’adoption des processeurs Arm pour les charges de travail conteneurisées a plus que doublé au cours de l’année dernière.
- Le dimensionnement des charges de travail reste un défi pour les organisations, sachant que plus de 65 % des charges de travail Kubernetes utilisent moins de la moitié de leur demande de CPU et de mémoire.
- Le calcul GPU, utilisé dans les charges de travail conteneurisées (notamment pour entraîner les grands modèles de langage – LLM – ) a augmenté de 58 % par rapport à l’année dernière.