Dans cette décision, très courte, la Cour de cassation n’a pas, dans ce dossier, tranché sur le fond de l’affaire mais sur les moyens juridiques utilisés.
Elle a considéré que la Cour d’appel de Versailles avait “fait une erreur en considérant que HP avait une pratique commerciale déloyale, ce qui annule sa décision.” En revanche, la Cour de cassation ne s’est pas prononcée sur la légalité des pratiques du constructeur consistant à exiger des consommateurs qu’ils achètent des licences de logiciels quand ils souhaitent acquérir un ordinateur. Sur ce dernier point, la Cour de cassation a demandé à la Cour d’appel de Paris de trancher.
L’April annonce suivre “avec attention la suite donnée à cette affaire et espère l’émergence une jurisprudence claire, permettant de faire respecter les droits des consommateurs à choisir librement leur matériel et leurs logiciels.”