Menu
On les oppose. Pourtant, ils pourraient bien être plus complémentaires qu’on le pense. L’un s’occupe du stockage permanent et de la protection des données. L’autre gère automatiquement des charges de travail très dynamiques. Canonical entend réunir les systèmes de stockage et de gestion des conteneurs. Voici comment.
Si l’approche du déploiement et de la gestion des applications axée sur les conteneurs est de plus en plus courante, le problème du stockage sûr et sécurisé des données reste le même. C’est ici que Canonical entend changer les choses et s’explique.
Un système de gestion de conteneurs tel que Kubernetes utilise l’interface de stockage de conteneurs (CSI) pour s’intégrer à des systèmes de stockage externes pour leurs besoins de stockage basés sur les blocs et les fichiers.
Cette interface fournit deux interfaces d’interaction : un plan de contrôle utilisé pour la gestion du stockage, un autre utilisé pour l’accès parallèle à grande vitesse aux données stockées dans le système de stockage.Le CSI met également en œuvre des classes de stockage afin que les types de stockage sous-jacents puissent être mis en correspondance avec des classes basées sur les capacités de performance. L’éditeur explique que des milliers d’organisations dans le monde entier se sont tournées vers Ceph. Son avantage est qu’il fournit des interfaces pour plusieurs types de stockage au sein d’un même cluster, ce qui élimine le besoin de solutions de stockage multiples ou de matériel spécialisé, réduisant ainsi les frais généraux de gestion.
Alors, quelle solution ? Pour Canonical, une solution de stockage qui s’intègre bien à Kubernetes, c’est MicroCeph. Microk8s peut d’ailleurs rendre Kubernetes opérationnel. Dans la dernière version de MicroK8s (1.28), l’addon rook-ceph a été inclus pour permettre une intégration facile avec un cluster Ceph externe.
Dans ce guide, les développeurs utilisent un cluster MicroCeph à 3 nœuds, déploient MicroK8s, puis intègrent les deux pour créer un cluster de calcul et de stockage.
